Je suis convaincu que la mise en place d’une Chambre de coordination et de développement (CCD) aura pour effet d’accroître la compétitivité de nos entreprises et celle de nos deux secteurs de production. Notre CCD réunira des serriculteurs de l’horticulture ornementale et du secteur maraicher, mais également les acteurs impliqués sur les marchés et ceux de la recherche et du développement.
Douze raisons pourquoi j’appuie le projet de Chambre de coordination.
- La présence des acteurs suivants au sein de la CCD : la distribution, les fournisseurs, la recherche, les services-conseils, Québec vert, des ministères, etc.
- Elle va nous rapprocher du marché et de la recherche et ouvrir la porte au partage d’information et de connaissances entre les différents acteurs de la filière — un climat d’ouverture et de transparence sur les marchés ne peut qu’être bénéfique ;
- Connaissance des marchés: Le CCD nous permettra de mieux connaître les difficultés ponctuelles du marché, son évolution, les habitudes changeantes des consommateurs, les tendances de consommation, etc.
- Des stratégies marketing individuelles pourront être déployées par les entreprises en se basant sur les études et les communications régulières de la CCD ;
- Des stratégies de promotion et de développement de marché pour positionner les produits québécois. Tous les acteurs de la filière pourront être impliqués et apporter leur contribution soit financière ou en nature ;
- La CCD pourra exercer une veille technologique et concurrentielle et élaborer des stratégies conséquentes concertées, allant de la mise en œuvre de projets de recherche appliqués aux activités de communication avec les gouvernements ;
- Nous pourrons coordonner nos ressources avec les acteurs de la R & D pour mettre en œuvre ces projets de recherche, structurants et utiles pour les petites, les moyennes et les grandes entreprises (l’environnement, la lutte biologique et encore dans des technologies de pointe) ;
- Faire multiplier nos investissements via les programmes gouvernementaux qui demandent toujours une contrepartie de l’industrie pour la promotion, la recherche et le développement. Pour des investissements de 360 000 $ en provenance des producteurs, les retombées anticipées sont estimées à 900 000 $ ;
- Investir dans l’innovation et la promotion comporte des risques et des coûts qui ne sont pas à la portée de toutes les entreprises, d’où l’importance de les mutualiser et en faire profiter le plus grand nombre ;
- Une structure de financement qui vise à financer équitablement la recherche, l’innovation et la promotion des produits de serre du Québec ;
- Jouer à armes égales avec nos compétiteurs des autres provinces qui ont déjà de tels outils ;
- La participation des productrices et producteurs serricoles aux AGA annuels pour discuter des actions actuelles et futures de la CCD.
André Mousseau
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